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Itinéraire culturel du Conseil de l´Europe
Conseil de l´Europe

Le Mont-Saint-Michel
Rocher Saint-Michel d’Aiguilhe
Monte Sant’Angelo, entrée du sanctuaire
La Sacra di San Michele
The St Michael’s Mount
Castel Sant’Angelo à Rome
Saint-Michel de Cuxà
Cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule à Bruxelles
La Sacra di San Michele
Castel Sant’Angelo à Rome
Chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe
Cloître de Cuxà
Flèche de l’Hôtel de ville de Bruxelles
Statue de Saint Michel, castel Sant’Angelo à Rome
Eglise romane de l’abbaye Saint-Michel de Cuxà
Escalier du rocher Saint-Michel d’Aiguilhe
La Sacra di San Michele
Chapelle, St Michael’s Mount
Grotte du sanctuaire du Monte Sant’Angelo
The St Michael’s Mount
Monte Sant’Angelo
Chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe
Escalier des morts, la Sacra di San Michele
Chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe
Escalier des pèlerins, St Michael’s Mount
The St Michael’s Mount
Chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe
La Sacra di San Michele
Mikkeli

les Sites michaéliques

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En Angleterre :

St Michael’s Mount (Cornouaille)

En Belgique :

Bruxelles

En Espagne :

San Miguel in Excelsis (Uharte Arakil, Navarre)

Sant Miquel del Fai (Catalogne)

En France :

Rocher Saint-Michel d’Aiguilhe (Haute-Loire)

abbaye Saint-Michel de Cuxà (Pyrénées-Orientales)

Denestanville (Seine-Maritime)

Puy-Saint-Michel (Creuse, Saint-Aignan-près-Crocq)

Saint-Angel (Corrèze)

Saint-Mihiel (Meuse)

Saint-Michel-en-l’Herm (Vendée)

Prieuré Saint-Michel-du-Mont-Gargan à Rouen (Seine-Maritime)

« Mont Saint-Michel », Saverne (Bas-Rhin)

Sanctuaires construits à proximité des portes de ville

En Italie :

La Sacra di san Michele (Piémont)

Castel Sant’Angelo (Rome)

Monte Sant’Angelo (Pouilles)

En Irlande :

Les Iles Skellig

En Finlande :

Mikkeli

The St Michael’s Mount

Située dans le sud ouest de l’Angleterre, la Cornouaille est un autre « finisterre » où abondent légendes et monuments celtiques. Dans la baie de Penzance, le prieuré dédié à saint Michel se dresse sur un rocher uniquement accessible à marée basse. Et comme au Mont, une légende évoque une forêt submergée par la mer. Selon la tradition, saint Michel serait apparu sur ce rocher en 495, suscitant rapidement un premier pèlerinage. Au XIe siècle, le site devint une dépendance de l’abbaye normande du Mont.

Devenues difficiles après le rattachement de la Normandie à la couronne de France en 1204, les relations avec l’abbaye mère s’estompèrent rapidement. En 1533, après la suppression du prieuré, le roi Édouard VIII transforma les bâtiments en forteresse et l’accorda à un de ses familiers. Résidence d’une famille aristocratique depuis cette date, le monument est aujourd’hui ouvert à la visite.

Bruxelles

Saint Michel, patron de la ville de Bruxelles, est intimement lié à l’histoire de la cité et à ses origines, Saint-Michel-au-Mont, le premier sanctuaire, détruit à plusieurs reprises lors d’incursions scandinaves dans la région, fut reconstruit et agrandi au début du XIe siècle par Lambert Ier, comte de Louvain, et accueillit les restes de la vierge sainte Gudule, sa parente, pour laquelle le peuple professait une grande vénération. Cette église, achevée en 1097, fut consacrée à saint Michel et érigée en collégiale avec douze chanoines. Cependant, dès cette époque, la ferveur populaire associa les deux noms pour désigner l’église, devenue aujourd’hui la cathédrale Saint-Michel-Sainte-Gudule de Bruxelles.

Les pèlerins vinrent en foule, tout comme au Mont-Saint-Michel de Normandie, à tel point que les échevins de la ville choisirent de faire figurer l’effigie de l’Archange sur le sceau de la ville. Par la suite, vers 1220, Henri Ier de Barbant décida d’agrandir encore l’église suivant un plan proche de celui de la cathédrale actuelle.
En 1402 les échevins firent jeter les fondements d’un nouvel hôtel de ville, et en 1449 on plaça audacieusement au sommet de sa magnifique flèche gothique de pierre, à près de 100 mètres de hauteur, une statue-girouette du patron de la cité ! Malmenée par les intempéries, la statue fut restaurée à plusieurs reprises. Remise en place le 11 juin 1996, l’image de saint Michel perpétue encore aujourd’hui la tradition millénaire de protection de l’Archange sur la grande cité belge devenue capitale de l’Europe.

San Miguel in Excelsis (Uharte Arakil, Navarre)

Campé à 1237 m d’altitude au sommet du mont Aralar, l’église romane de San Miguel de Aralar a succédé à un ermitage dédié à l’Archange ; un hospice pour pèlerins y était accolé mais l’endroit restait d’un accès difficile. Selon la tradition, un chevalier navarrais parricide aurait été condamné par le pape à errer dans la montagne, chargé de lourdes chaînes jusqu’au jour où elles tomberaient d’elles-mêmes.Vainqueur d’un dragon grâce à l’intervention de l’archange Michel, il aurait fondé une chapelle à cet endroit et s’y serait installé comme ermite. Ses chaînes sont toujours exposées dans la chapelle romane construite vers 1100.
Dans une nature préservée et de fabuleux paysages, le site garde une force évocatrice particulière ; c’est toujours un lieu de pèlerinage à l’Archange. Haut-lieu spirituel de Navarre, il occupe en outre une place particulière au cœur des Navarrais : la statue reliquaire en vermeil de saint Michel exhibant la Sainte-Croix est en effet l’objet d’une grande dévotion.
La chapelle, valorisée par une confrérie Saint-Michel, est fréquentée par les touristes, les randonneurs et les pèlerins qui empruntent les chemins les plus divers pour y accéder. Elle occupe un site antique sur la voie romaine de Bordeaux à Astorga, par où passait le chemin primitif de Saint-Jacques. En effet, ce sanctuaire et ses environs constituent un maillon important du réseau reliant l’Europe du Nord à Saint-Jacques-de-Compostelle et à tous les axes qui traversent la Péninsule Ibérique

Sant Miquel del Fai (Catalogne)

Dans un site exceptionnel d’étangs, de cascades, de grottes et d’habitat troglodyte, le prieuré de Sant Miquel del Fai semble suspendu dans le vide, adossé à la falaise au milieu des chutes d’eau.

La chapelle rupestre existait avant 997, quand le comte de Barcelone donna le domaine pour y fonder un monastère. Ce dernier sera consacré en 1006 et rattaché à l’importante abbaye Saint-Victor de Marseille en 1042. La topographie du site évoque clairement les caractéristiques des sanctuaires michaëliques en relation avec le Monte Gargano.

Rocher Saint-Michel d’Aiguilhe

Spectaculairement construite au sommet d’un pic d’origine volcanique, dominant un faubourg du Puy-en-Velay, la chapelle a été fondée en 962 par Truannus, doyen du chapitre du Puy-en-Velay et donnée au chapitre cathédral. Truannus fit tailler à même le roc un escalier de 220 marches pour accéder à la plateforme où l’on aménagea le sanctuaire.

Trois oratoires, dédiés à Raphaël, Gabriel et à saint Dignefort jalonnaient la montée. Plusieurs grottes ont été creusées le long de l’escalier, probablement pour abriter la dévotion des fidèles. Visitée par les pauvres pèlerins et les souverains de passage au Puy, la chapelle fit l’objet d’un important pèlerinage, probablement en étroite relation avec le succès de celui à la Vierge du Puy. Très tôt une communauté d’ermites s’était installée au pied du rocher, elle prit le nom d’abbaye de Séguret, desservait un hôpital pour l’accueil des pèlerins et assurait l’inhumation des pauvres.

Le monument est célèbre, tant pour la majesté de son site, la hardiesse de sa construction, la qualité de son architecture romane avec ses sculptures et ses peintures murales que pour ses précieux reliquaires romans retrouvés dans l’autel il y a quelques années.

Abbaye Saint-Michel de Cuxà

Située au pied des monts du Canigou, l’abbaye fondée en 840 était primitivement sous la dédicace de saint André et l’église était dédiée à saint Germain. Ce n’est qu’en 974, à l’occasion de la consécration de l’église abbatiale, somptueusement reconstruite par l’abbé Garin, qu’elle se plaça sous la seule invocation de saint Michel. Dès cette époque, le trésor possédait un fragment du manteau de l’Archange, provenant certainement du Monte Gargano, ce qui explique peut-être le changement de dédicace.

Quelques années plus tard, au lendemain de l’an Mil, l’église à trois nefs fut encore agrandie par l’abbé Oliba qui entoura l’abside à chevet plat d’un déambulatoire, porta le nombre des chapelles rayonnantes à sept et ajouta à l’ouest de l’église une importante rotonde consacrée à la Vierge.

Ce sanctuaire marial comprenait plusieurs niveaux avec une crypte dédiée à Notre-Dame-de-la-Crèche et un étage supérieur à la Trinité. Ce choix fait sans doute référence à la rotonde du Saint-Sépulcre de Jérusalem et reflète aussi l’influence de l’architecture et de la liturgie carolingiennes. Comme à Saint-Bénigne de Dijon, construite quelques années plus tôt, l’archange saint Michel protégeait la Vierge par le voisinage de leurs autels respectifs. A Cuxà, au milieu du XIe siècle, cette topographie avait d’ailleurs inspiré le moine Garsias dans un de ses sermons, pour lui « En face de la reine, est le terrible Michel comme pour la protéger ».

Denestanville, (Seine-Maritime)

La chapelle Saint-Michel, située au sommet d’une colline, dite « Mont Saint-Michel », abritait une confrérie Saint-Michel, fondée en 1526. Le pèlerinage est attesté à la fin du XVIIIe siècle, mais il était sans doute bien antérieur

Puy-Saint-Michel (Creuse, Saint-Aignan-près-Crocq)

Implantée à 824 m d’altitude au sommet d’un massif forestier, la chapelle aurait été construite par Guillaume d’Aubusson, seigneur du Theil au XVe siècle. Au XIXe siècle, elle attirait encore une foule évaluée parfois à dix ou douze mille personnes pour la fête du 29 septembre. Une fontaine Saint-Michel située en contrebas de la chapelle faisait l’objet de la sollicitude des pèlerins.

Saint-Angel (Corrèze)

Le prieuré Saint-Michel-des-Anges a donné son nom au village corrézien où il a été fondé à l’époque carolingienne. Cet établissement est connu par sa donation à l’abbaye poitevine de Charroux dans le testament de son fondateur à la fin du VIIIe siècle.

Situé sur une butte rocheuse aux coteaux abrupts, l’ensemble est isolé et a été fortifié dès le Moyen Âge ; au IXe siècle, il est déjà appelé « monasterium et castrum sancti Angeli » (monastère et Château Saint-Ange), s’inscrivant ainsi dans une tradition des sites michaëliques, très souvent fortifiés du fait de leur implantation en des sites stratégiques et aussi fréquemment bouleversés du fait de l’enjeu qu’ils constituaient.

Saint-Mihiel (Meuse)

Selon une chronique du XIe siècle, la puissante abbaye lorraine de Saint-Mihiel doit sa création à la mésaventure d’un pèlerin de retour du Monte Gargano. En 709 - année de la fondation du Mont - Wulfoad, noble austrasien, s’était arrêté avec des reliques rapportées de la grotte de l’Archange mais il ne put repartir avec elles. S’inclinant devant le miracle, il décida de fonder une abbaye. L’emplacement primitif se trouvait au sommet d’une montagne voisine mais la communauté se déplaça sur les bords de la Meuse au début du IXe siècle et le bourg monastique est à l’origine de la ville contemporaine.

Saint-Michel-en-l’Herm (Vendée)

Cette abbaye fut fondée par un évêque de Poitiers à la fin du VIIe siècle, sur l’îlot rocheux du Vieux-Condet dominant des zones marécageuses du golfe des Pictons. _ A la fin du Xe siècle, après les destructions dues aux raids des Vikings, l’abbaye a été restaurée en 960 par Ebbes, évêque de Limoges qui s’y retira et dirigea les travaux jusqu’à sa mort en 990.

L’église romane a été consacrée en 1027. Du fait de son importance stratégique, la place a souvent été disputée au cours des siècles et les modifications ou reconstructions ont été nombreuses. L’ensemble actuel date des XVIIe et XVIIIe siècles.

Prieuré Saint-Michel-du-Mont-Gargan à Rouen (Seine-Maritime)

Située sur une colline à l’entrée de Rouen, cette dépendance de l’abbaye Saint-Ouen de Rouen, était un sanctuaire réplique du Mont-Saint-Michel et drainait les fidèles de l’agglomération rouennaise. Restaurée après la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion, l’église prieurale a disparu à la Révolution.

« Mont Saint-Michel », Saverne (Bas-Rhin)

En 1593, l’antique chapelle Saint-Michel dominant Saverne fut reconstruite et une confrérie Saint-Michel, étroitement liée au développement d’un pèlerinage à l’Archange, fondée la même année. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, un ermite habita dans la grotte située au-dessous de la chapelle et assurait une présence religieuse dans ce sanctuaire très fréquenté.

Sanctuaires construits à proximité des portes de ville :

Vernon (Eure) : prieuré Saint-Michel de Vernonnet, situé au-dessus de la ville, sur la Côte Saint-Michel. Ancienne chapelle dépendant de Saint-Wandrille, cédée au milieu du XIIe siècle à l’abbaye de Montebourg (Manche).

Bernay (Eure) : prieuré Saint-Michel du Mont-Milon – dit Mont Saint-Michel. Le partage des oblations de la chapelle de Bernay fit l’objet d’une rivalité entre le curé de Sainte-Croix et l’abbé de Bernay.

La Sacra di San Michele

Au sortir des Alpes, entre le col du Mont-Cenis et Turin, dans le val de Suse, la Sacra di San Michele se dresse majestueusement sur une montagne dominant la via Francigena qu’empruntaient pèlerins et voyageurs entre la France et l’Italie.

À la première communauté d’ermites installée sur cette montagne, succéda vers 983, un monastère bénédictin, fondé par un noble auvergnat, Hugues de Montboissier, au retour d’un pèlerinage à Rome. Dressées au sommet du rocher et émergeant souvent des brumes de la vallée, ces constructions spectaculaires des XIe et XIIe siècles abritaient un important centre de pèlerinage à l’Archange. Depuis 1836, les pères Rosminiens, appelés par la famille de Savoie, maintiennent une vie spirituelle au sommet du mont et accueillent les fidèles venus prier l’Archange.

La Sacra di San Michele est également aujourd’hui un important site touristique et culturel de la Région du Piémont. Ouvert aux visiteurs, il accueille régulièrement des événements (expositions, colloques...). Site officiel de La Sacra di San Michele
Pour aider les pères rosminiens dans l’accueil des visiteurs et l’entretien du sanctuaire, quelques passionnés bénévoles se sont réunis au sein de l’Associazione Volontari Sacra di San Michele

Castel Sant’Angelo à Rome

Construit au bord du Tibre, le château Saint-Ange est le mausolée construit au IIe siècle après Jésus-Christ pour abriter le corps de l’empereur Hadrien, avant d’être transformé en forteresse au cours du Moyen Age. En 590, la pape Grégoire le Grand vit l’archange saint Michel apparaître au dessus du monument, remettant son épée au fourreau pour signifier la fin de l’épidémie de peste qui ravageait alors la ville.

Une chapelle Saint-Michel fut alors fondée à son sommet, là où l’apparition s’était produite. À son emplacement se trouve depuis le XVIIIe siècle une monumentale statue en bronze de l’Archange. Bien que ce ne soit pas un sanctuaire de pèlerinage, le monument est étroitement lié au développement du culte michaélique en Occident, un siècle seulement après l’apparition de l’Archange au Monte Gargano à la fin du Ve siècle.

Monte Sant’Angelo

Situé dans le sud de la péninsule italienne, la Pouille normande, le Monte Gargano (commune de Monte Sant’Angelo) constitue l’un des plus célèbres sanctuaires de pèlerinage de la Chrétienté médiévale. Le Liber de apparitione sancti Michaelis in monte Gargano, rédigé au milieu du VIIIe siècle, raconte comment dans la seconde moitié du Ve siècle, l’Archange apparut à l’évêque de Siponto et consacra lui-même ce sanctuaire rupestre du promontoire rocheux dominant l’Adriatique.

Cette région traversée par l’antique voie Appia, un des grands itinéraires vers la Terre Sainte, était occupée par les Byzantins. Au milieu du VIIe siècle, les Lombards, alliés aux Bénéventins, devinrent maîtres de la région et firent de l’archange guerrier leur protecteur et de sa grotte un sanctuaire national. Le 8 mai, jour anniversaire de la victoire sur les Byzantins, devint la principale fête de l’Archange.

En 867-868, le moine Bernard, connu pour être le premier pèlerin du Mont-Tombe mentionné dans les textes, s’y arrêta en venant de Rome, avant de s’embarquer pour la Terre Sainte. Visitée par les rois, les empereurs et les papes, la grotte attirait des pèlerins venus de toute l’Europe (Francs, Germains, Saxons, Scandinaves, …) et devint le modèle d’un grand nombre de sanctuaires dont le Mont-Saint-Michel lui-même, fondé en 709, en Normandie.

Aujourd’hui encore la grotte attire de nombreux pèlerins et constitue un très important centre de culte michaëlique.

Les Iles Skellig

Au Haut Moyen Age, des missionnaires insulaires ont contribué à la diffusion du culte de saint Michel sur tout le continent et fondé de nombreux établissements en son honneur. En Irlande, le site spectaculaire de Skellig Michael – ou rocher de saint Michel – correspond à une île escarpée où vécurent pendant plusieurs siècles des ermites priant l’Archange.

Située à une dizaine de kilomètres au large des côtes sud-ouest de l’Irlande, sur un rocher culminant à 218 m d’altitude et balayé par les vents venus de l’Atlantique, le monastère fondé au VIIe siècle, est l’un des plus célèbres d’Irlande ; des fouilles réalisées en 1955 ont révélé son histoire au fil des siècles. Sanctuaire michaëlique le plus fameux de toute l’île, il était l’objet d’un important pèlerinage qui se prolongea après le départ des moines pour la terre ferme à la fin du XIIIe siècle. L’île est aujourd’hui une réserve naturelle et l’ensemble est inscrit depuis 1996 au patrimoine mondial de l’Unesco.

Mikkeli

Ou Saint Michel en finnois, la ville, capitale de la région de Savonie du Sud et de la province de Finlande orientale, porte le nom de l’Archange et conserve une église du XIVe siècle, transformée en musée. La municipalité souhaite recréer le pèlerinage pour la fête de l’Archange du 29 septembre.

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